1. Décharge
L’investigation d’un dépôt de déchets en Région wallonne est réalisée en suivant la procédure explicitée par le « décret sol » du 1er mars 2018.
Dans le cadre de cette procédure, une étude d’orientation doit être réalisée dans un premier temps en suivant la stratégie du GREO (Guide de Référence pour l’Etude d’Orientation) pour un dépôt de déchets.
Une étude d’orientation a toujours pour objectif de vérifier la présence potentielle d’une pollution du sol et de fournir, le cas échéant, une première description et estimation de l’ampleur de cette pollution. Cette première étape de la procédure se base sur une étude historique du site, la réalisation de forages, la mise en place de piézomètres et le prélèvement d’échantillons qui seront analysés par un laboratoire agréé en Région wallonne.
Je dois identifier et délimiter spatialement l’étendue d’une contamination observée dans le cadre de l’étude d’orientation ainsi que définir l’ampleur des risques qu’elle engendre pour l’environnement et l’humain.
Si une pollution a été mise à jour dans le cadre d’une étude d’orientation, une étude de caractérisation sera demandée par l’administration régionale. Cette étude a pour objectif d’identifier la nature de la pollution rencontrée et de la délimiter spatialement.
Dans le cadre de cette étude de caractérisation, RECOsol évalue la nécessité et le cas échéant réalise de nouvelles investigations afin de délimiter au mieux la pollution.
Cette étude de caractérisation est accompagnée d’une étude de risque humain et de risque environnemental qui permet d’évaluer si la pollution représente des menaces graves pour l’environnement et l’humain.
Cette étude de risque permettra de conclure à la nécessité ou non d’un assainissement de la contamination.
Je dois gérer le risque lié à une contamination
Si les résultats de l’étude de caractérisation et de l’étude de risques concluent qu’un assainissement est nécessaire, RECOsol procède à la rédaction d’un plan d’assainissement. En fonction de la nature de la pollution, ce plan d’assainissement définit les objectifs d’assainissement à atteindre et spécifie les méthodologies utilisées pour y parvenir.
2. Cahier des charges
« Le marché public constitue un contrat à titre onéreux, conclu entre un pouvoir adjudicateur, tel qu’une commune ou un centre public d’action social, et un opérateur économique, public ou privé, en vue d’assurer un profit de ce pouvoir adjudicateur et une prestation de travaux, de fournitures ou de services du soumissionnaire ». (Commission régionale des marchés publics)
Un cahier spécial des charges est un outil qui fait partie du quotidien des communes, des provinces, des CPAS et des intercommunales. La rédaction d’un cahier spécial des charges n’est pas un acte anodin car il représente à la fois un outil de communication, un contrat et un descriptif technique.
RECOsol, souvent sollicité par l’intermédiaire de cahiers spéciaux des charges, a développé une expertise dans le domaine de l’attribution de marchés publics. Aujourd’hui, nous proposons aux institutions qui nous sollicitent un soutien technique pour la rédaction de cahiers spéciaux relatifs à des prestations de services dans nos domaines d’expertises.
3. Gestion des remblais
L’arrêté du 14 juin 2001, favorisant la valorisation de certains déchets, fixe les caractéristiques des terres dites non contaminées et décontaminées.
Au-delà des seuils définissant les terres décontaminées, une terre est dite contaminée et doit être envoyée dans un centre de traitement des terres polluées agréé qui délivrera un certificat d’utilisation au terme d’un processus de décontamination.
Dans le cadre de travaux d’excavation, le coût de la gestion des terres est souvent mal évalué ce qui engendre une insécurité pour le commanditaire.
Afin d’éviter des pertes de temps et d’envisager la meilleure filière de valorisation ou de traitement, il est conseillé de réaliser la caractérisation des terres avant l’excavation.
Dans ce cadre, RECOsol réalise des prélèvements conformément au protocole du CWEA (Compendium Wallon des méthodes d’Echantillonnage et d’Analyse), interprète les résultats fournis par un laboratoire agréé en Région wallonne et vous conseille sur la filière de valorisation de vos terres.
4. Gestion des eaux pluviales
Face à l’imperméabilisation croissante des sols qui cause de plus en plus de problèmes d’inondation, les exigences communales et régionales en matière de gestion des eaux pluviales se renforcent.
En réaction à cette problématique et suite au nombre croissant de sollicitations dans ce domaine, RECOsol a développé sa propre expertise en matière de gestion des eaux pluviales et vous propose, dans ce cadre, de réaliser une analyse complète de votre situation.
Cette analyse passe par les aspects techniques tels que la contrainte climatique (caractérisation de l’épisode pluvieux), les capacités d’infiltration par la réalisation d’essais de perméabilité, la densité d’occupation du projet et le dimensionnement des possibilités à l’exutoire, souvent imposées par les instances communales.
Par la suite, le dimensionnement des capacités de rétention du site et de dispositifs vous permettant de limiter les problèmes d’inondation au niveau de la parcelle et en aval de celle-ci, pourra être réalisé.
5. Qualité du sol en voirie
En vue de travaux en voirie, dans l’intérêt du maître d’ouvrage, il est important de caractériser préalablement au chantier les matériaux qui devront être évacués (sol présent sous la voirie, revêtement hydrocarboné, …).
De cette manière, le maître d’ouvrage peut envisager la meilleure filière de valorisation ou de traitement et estimer le coût d’un tel traitement. Le cas échéant, il peut intégrer ces informations dans le cahier des charges.
Dans ce cadre, notre bureau d’étude investigue la qualité du sol présent sous la voirie et fournit au maître d’ouvrage la description de la lithologie et les résultats analytiques des échantillons prélevés par nos soins. De plus, nous déterminons la présence ou non de goudron dans le revêtement hydrocarboné afin de définir la filière de recyclage de l’asphalte (recyclage à chaud ou à froid).
6. Qualité du sol avant implantation d’un dispositif d’infiltration d’eau pluviale
Afin d’éviter une dispersion de pollution présente dans le sol ou l’eau souterraine dans le cadre de l’installation d’un dispositif d’infiltration d’eau pluviale, il est important d’évaluer au préalable la qualité du sol et de l’eau souterraine de la zone qui accueillera le dispositif.
Pour ce faire, RECOsol réalise une campagne de prélèvements d’échantillons de sol et d’eau souterraine et fournit au maître d’ouvrage un rapport comprenant la description lithologique de la zone ainsi que les résultats d’analyses des échantillons analysés par un laboratoire agréé.
Sur base de rapport, le maître d’ouvrage pourra en toute connaissance de cause décider de la zone d’implantation du dispositif d’infiltration d’eau pluviale.